À mesure qu’ils utilisent l’aluminium pour alléger les véhicules, les constructeurs automobiles accordent un intérêt croissant à l’analyse des coûts de système et du coût de durée de vie comme moyen d’obtenir les résultats escomptés en matière de performances routières, de consommation de carburant et de réduction d’émissions. Les constructeurs cherchent de plus en plus à exploiter au maximum l’allégement de différentes pièces, de manière à entraîner d’autres réductions de poids ou de coût dans d’autres éléments du véhicule.

Les voitures à fort contenu d’aluminium offrent des pistes intéressantes au chapitre de l’économie de carburant.

Le coût est évidemment un critère pour tous les choix de matériaux dans la conception d’un véhicule. Lorsqu’on remplace un matériau par un autre, on peut y voir un simple enjeu de coût de fabrication.  Toutefois, on s’intéresse de plus en plus à son incidence dans une analyse plus globale de cycle de vie. À mesure qu’ils utilisent l’aluminium pour alléger les véhicules, les constructeurs automobiles accordent un intérêt croissant à l’analyse des coûts de système et du cycle de vie comme moyen d’obtenir les résultats escomptés en matière de performances routières, de consommation de carburant et de réduction d’émissions. Les constructeurs cherchent de plus en plus à exploiter au maximum l’allégement de différentes pièces, de manière à entraîner d’autres réductions de poids ou de coût dans d’autres éléments du véhicule.

La recherche montre que dans des conditions favorables, des voitures et des camions à fort contenu d’aluminium peuvent être économiquement viables pour la production en grande série. Tout au long de la vie du véhicule, les économies de carburant peuvent être appréciables et offrir un avantage substantiel pour le consommateur. La nouvelle Jaguar XJ, par exemple, avec sa structure de carrosserie légère en aluminium et son groupe motopropulseur évolué, offre un coût d’opération extrêmement faible comparativement aux véhicules de même catégorie en acier. En outre, les métaux, l’aluminium en tête, jouent un rôle central dans la rentabilité du recyclage en fin de vie, grâce à leur valeur de rebut élevée.