«L’aluminium permet à Bombardier de produire des véhicules légers, donc plus écologiques, avec un fini extérieur de grande qualité.» – Guillaume Rétaux, directeur, Approvisionnements stratégiques, Bombardier Transportation
Dans les années 1960, l’aluminium était utilisé dans le créneau spécialisé des chemins de fer à crémaillère. Puis, dans les années 1980, l’aluminium s’est imposé comme métal de choix pour le transport suburbain et les trains rapides, en raison des coûts d’exploitation réduits et de la capacité d’accélération améliorée. En 1996 était lancé le train TGV Duplex, à voitures à deux niveaux, combinant vitesse et capacité optimale: il transporte 40 % de passagers de plus tout en pesant 12 % de moins que la version à un seul niveau, grâce à sa structure en aluminium.
Aujourd’hui, des métros et des tramways en aluminium sont en service dans de nombreux pays. Le LRC au Canada, le TGV Duplex en France et le Hikari Rail Star au Japon – la plus récente version du train superexpress de Shinkansen – font une large place à l’aluminium.
Malgré le mot «fer» dans l’expression «chemin de fer», de nos jours beaucoup d’éléments porteurs des trains comme les caisses de voiture, sont faits entièrement d’aluminium. C’est d’ailleurs ce qui permet aux trains de dépasser des vitesses de 350 km/h. Quatre fois sur cinq, on choisit l’aluminium pour les caisses de voiture de métro et de train de banlieue en Europe de l’Ouest, au point qu’on pourrait parler de «chemin d’aluminium».